L’église Saint-Jacques de Pau a retrouvé sa cloche ou plus exactement son bourbon, parti en restauration le 1er avril 2011.

Vers 9h30, après avoir été beni par l’abbé Dufau, le bourdon Cécile s’est envolé vers le clocher et à 10h06, le son du bourdon a de nouveau retentit à Pau.

En début d’après-midi, la flèche ouest sera élevée à son tour jusqu’au clocher.

Cette église néogothique construite entre 1860et 1867 va donc retrouver aujourd’hui l’une de ses deux flèches et son bourdon (cloche principale).

La grue de la société « Ayala » de 220 tonnes, haute de 70 mètres et disposant d’une flèche de 68 mètres, a été installée dès potron-minet sur la place devant le parvis.

Un semi-remorque a rapporté la cloche des ateliers Laumaillé d’Ibos, où elle a été restaurée pendant neuf mois.

L’abbé Dufau en charge de la paroisse du Christ Saint-Sauveur à procéder à la bénédiction de la cloche de 6 tonnes avant son envol vers le clocher au alentour de 9h30.

Les plus curieux ont pu apercevoir à l’intérieur de ce bourdon, baptisé Cécile, les signatures de ses concepteurs et de ses parrains, les anciennes inscriptions ont été retracées à la craie blanche et d »autres signatures ont fait leur apparition pendant la restauration, celles des compagnons qui sont intervenus.

Vers 14h00, la flèche ouest haute de 22 mètres, composée de poutrelles de bois et recouverte de plaques de zinc * sera également amenée à s’élever dans les airs, cette opération devrait durer deux heures.

Il faudra ensuite 2 heures supplémentaires pour permettre le démontage de la grue.

Ce chantier de 1,3 million d’euros se poursuivra dès le 6 et 7 juin par le retour des 5 autres cloches et de la nouvelle flèche est.

La restauration de l’église se terminera par la de restauration des vitraux.

Seulement quatre sur la cinquantaine au total que compte l’église bénéficient des services de restauration d’un maître verrier toulousain, le manque de dons retarde donc la fin de ce chantier de rénovation.

* Les anciennes flèches en pierres, fragilisées par les tempêtes Lothar et Martin de 1999, avaient été enlevées par précaution en 2001, le conseil municipal de Pau faute de moyens a choisi de restaurer les flèches dans des matériaux moins coûteux.

© pau-circulation.fr