Dans une interview accordée au quotidien « Le Parisien« , Christophe de Margerie, PDG du géant pétrolier Total, confirme que le coût de l’essence va continuer à augmenter et atteindra « sans aucun doute » la barre des 2 euros le litre.

Le grand patron de Total affirme que la situation n’ira pas en s’améliorant, ce qui est effectivement juste : à la question « le super à 2 € le litre est donc inéluctable ?« , Christophe de Margerie répond sans hésiter de manière affirmative et ajoute même que « la vraie question, c’est quand ?« .Conséquence directe de l’envolée du prix du baril de pétrole (120 dollars actuellement contre 79 en moyenne en 2010), le coût du plein d’essence grimpe en flèche et son poids dans le budget des Français pose de plus en plus de problèmes et cela va s’aggraver de plus il ne faut pas s’attendre à des baisses importantes des prix…

Le carburant fossile aura disparu de la planète vers 2030-2050, il faudra donc trouver un substitut à l’or noir.

  • Type électrique d’origine nucléaire; on ne rappelle pas quels problèmes cela peut engendrer.
  • Type électrique d’origine solaire ou éolien; très cher et problème de stockage à court et long terme
  • Type carburant hydrogène liquide; également dangereux.
  • Type pile à combustible; pas encore au point.
  • Type pile à hydrogène; pas encore au point.
  • Type pile au méthanol; pas encore au point.
  • Type carburants d’origine agricole éthanol et biodiesel; Lié à la consommation humaine mondiale, risque de famine et hausse des prix des matières premières.

Selon lui, la maîtrise du prix de l’essence ne passe pas uniquement par le développement de modes de propulsion plus propre ( puisque dans le cas de l’électrique la fabrication et le recyclage des batteries restent problématique, sans parler des risques d’accidents nucléaires), mais plutôt « par des investissements à l’étranger et la réduction de la consommation de l’énergie« .

« Même si les énergies renouvelables gagnent du terrain, nous serons encore dépendants pendant longtemps des énergies fossiles et donc du pétrole et du gaz« , estime ainsi le PDG.

Une dépendance qui n’a évidemment rien pour déplaire à Christophe de Margerie : selon le magasine américain Fortune, le groupe Total a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 155,887 millions de dollars, ce qui place le pétrolier français au 14ème rang des 500 plus grosses multinationales (par chiffre d’affaires) au monde.

 

Source Le Parisien