La portion de routes en 2×2 voies entre Bayonne et Briscous, d’une longueur de portion de 11 km, située entre les autoroutes A63 et A64, vit actuellement ses derniers jours dans le giron du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques (CG64).

 

La route départementale D1 des Pyrénées-Atlantiques qui est la continuité de l’A64 va être rétrocédée à l’État, qui accorderait ensuite la gestion à un concessionnaire privé certainement les ASF (Autoroute du Sud de la France) déjà actuellement en charge des autoroutes A63 et A64.

© Google Maps

 

Petit rappel historique:

à la fin des 1980, la fin de boucle de l’A64 traîne en longueur dans le temps, l’État Français décide alors d’accorder au Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques de réaliser lui-même les travaux et l’entretien de cette portion de voie rapide.

 

Puis le 30 décembre 1990, Henri Grenet, président du Conseil Général 64, signe une convention entre les ASF et le département (à cette époque les autoroutes étaient nationalisées et elles appartenaient entièrement à l’État Français, elles furent privatisées uniquement en 2005).

 

Cette convention stipule que le département des Pyrénées-Atlantiques rémunère l’opérateur autoroutier pour gérer la D1 avec comme charge l’entretien, la surveillance du tracé, la signalisation des travaux et du déneigement.

L’entretien des ouvrages d’art (ponts, chaussée) et les opérations de végétalisation (fauchage, plantations) restant à la charge des services techniques départementaux (DDE de Cambo) et indirectement du contribuable du 64.

 

C’est cette convention qui arrive à terme en 2012, le nouveau président du Conseil Général Georges Labazée, a donc opté pour transférer cette charge financière à l’État, ce coût avoisine les 190.000 € à l’année.(Coût uniquement matériel)

 

 

Mais est-ce que cette portion va-t-elle rester gratuite ?

 

Ce changement d’opérateur sera effectif avant la fin 2012, elle s’orchestra d’une manière précise; tout d’abord l’État récupérera la D1 par rétrocession puis il décidera à qui sera confier la concession autoroutière.

 

Le Conseil Général a posé deux conditions sine qua non, tout d’abord l’absence de coût financier pour le département des Pyrénées-Atlantiques et ensuite pour le maintien de la gratuité des 11 km sans augmentation au péage de Sames.